ATTENTION: pour passer du sentier du trappeur à un autre sentier, il vous faut d'abord cliquer ICI afin d'activer les liens ci-dessous.
Dédicace et avant-propos
Sentier du ruisseau
Sentier des remparts
Sentier du réflecteur et ligne du prospecteur
Sentier panoramique Despériers
Sentier du trappeur. Généralités
Sentier du trappeur. Boucle 1
Sentier du trappeur. Boucle 2
Sentier des crevasses
Sentier de la falaise
Le Transkékéko
Informations pratiques
Bibliographie
Le sentier est balisé. Merci
Un "hiker", comme un "hacker", ne laisse aucune trace.
Clic-Carte
En effet, l'amoncellement rocheux **6 recèle toute une série d'abris, de couloirs, de fissures que le sentier ne peut que très partiellement vous montrer; vous pouvez donc le quitter de temps en temps pour explorer toute cette zone réellement surprenante.
Après être passé à proximité ou même avoir traversé, comme le fait le sentier, certains abris, vous obliquerez nettement à droite et remonterez par un étroit couloir au sortir duquel se situe une fourche; prenant la branche droite de cette dernière et après une vingtaine de mètres, vous parviendrez à la fissure *7 dont la visite s'impose. Vous pouvez aussi essayer de découvrir une autre fissure parallèle qui se trouve à proximité.
Retour à la fourche et suite du parcours en prenant à droite. On traverse alors de grandes esplanades rocheuses plantées ça et là de pins blancs et de pins gris. Quittant la dernière esplanade on plonge dans un bois de feuillus, on traverse un ruisseau et on réaccède à une zone en surplomb d'où l'on aperçoit un étang à castor. On rejoint bientôt l'ancienne sente du trappeur que l'on suit et qui se dirige vers le barrage de castor B.C. . Un peu avant d'atteindre ce dernier, le sentier coude à droite afin de se glisser pendant quelque temps le long d'une paroi rocheuse qu'il ne quittera que pour rallier, à travers une tremblaie, l'étang en cale sèche *8 . Profitant du réseau routier castorien, on se dirigera vers l'étang *9 , Q.G. d'une famille de castors qui met en coupe réglée tout ce qui ressemble à un tremble.
Rappel: la description précédente, valable en 1993, ne l'est certainement plus actuellement (2015).
Après le chantier de coupe (classique mais toujours impressionnant) on ira traverser le ruisseau qui alimente l'étang et on le suivra vers l'amont *10.
Ressautant le ruisseau, on rejoindra une piste "cavalière" que l'on empruntera pour sortir momentanément du bois et tout en longeant de nouveaux étangs, on pourra savourer la perspective *11 . Continuant à utiliser le savoir-faire local, on passera sur le barrage B.C. puis on grimpera dans le bois situé sur l'autre rive. De nouveaux abris *12 jalonneront cette fin de parcours, car en D se termine la boucle 1. Tourner à gauche pour revenir au lac Despériers.
Description détaillée du parcours ABTCD-boucle 1
De A à B , voir le début du sentier panoramique Despériers. Donc, au point B on laisse sur la gauche le Panoramique Despériers et l'on emprunte la vieille piste du trappeur. On tourne bientôt à droite, commençant ainsi à longer l'anneau d'épinettes qui entoure la tourbière. Témoignant de la proximité de cette dernière, le sol devient particulièrement spongieux , ce qu'ont mis à profit quelques thuyas opportunistes. Un sentier-option sur la droite, vous permet d'éviter la zone humide. Après avoir obliqué à gauche, le sol se raffermit et c'est dans un bois de résineux que s'offre à vous, sur la gauche, la sente d'accès (*1 ) à la tourbière (T )
Pour des raisons de conservation d'un milieu fragile cette sente n'existe plus.
De retour sur le sentier principal, on verra les résineux céder progressivement la place aux feuillus. Sur votre droite et à un peu moins de 100 m: le panorama *2 . Décevant 20 ans plus tard à cause de la croissance d'un rideau d'épinettes
Reprise du sentier et c'est presqu'aussitôt la descente vers l'extrémité de la vallée Nord-Est du lac Despériers. Traversée du lit d'un ruisseau que l'on finit par suivre et arrivée au point ( C): la piste du trappeur continue vers la droite en direction de la boucle 2; on prend donc à gauche à travers un bois de feuillus afin de rallier la (boucle 1 ). On passe à côté d'une petite mare très temporaire et l'on s'enfonce ensuite dans le divin goulet (*3 ), porte d'entrée du territoire des castors. À la sortie du goulet vous aurez, arrivant sur votre droite, la fin du parcours de la boucle 1 (point D); ignorez-la et presque immédiatement vous tournerez à gauche pour entrer dans une bétulaie encombrée de beaux blocs rocheux, que l'on quittera ensuite pour traverser un barrage de castor afin de se rendre sur la colline 370. On gravira cette dernière en progressant sur des affleurements rocheux plantées de pins gris. Vers le sommet on accède aux panoramas *4 , puis après une nouvelle traversée en diagonale, ce sera l'imposant point de vue
*5.
Afin de vous amener sains et saufs à la base de la colline 370, le sentier part à la recherche d'une coulée acceptable; il la trouve rapidement mais tout aussi rapidement, la pente devient très prononcée sans mériter toutefois le qualificatif de dangereuse. Ce qui vous attend en bas vaut vraiment le déplacement.
*6: rien en effet, dans lecture la carte ne permettait de supposer que la base Nord de la colline 370 se révélerait être un site aussi exceptionnel avec un chaos rocheux labyrinthique, ses couloirs-canyons et ses vastes abris sous-roches à plusieurs entrées.
*7: un peu à l'écart du sentier, deux longues et étonnantes fissures parallèles, semblables à des traits de scie, ont entaillé profondément la roche du plateau. Légèrement élargies à leur base, on pourra, grâce à des entrées situées aux extrémités, s'y glisser sur une certaine distance.
*8: lac de castor à l'abandon; l'abaissement du niveau d'eau a dégagé la périphérie du lac ainsi que les fondations de la hutte. Paysage familier peut-être mais non dénué d'intérêt.
*9: par opposition, c'est plutôt actif sur le petit lac voisin: barrages remis à neuf, canaux d'accès à flot, sentiers-autoroutes dans les zones d'abattage encombrées de troncs de trembles parfaitement élagués, et peut-être aurez-vous la chance d'assister à un concert de claquements de queue en guise d'intimidation territoriale.
Nota: si pour l'été 1991 le texte ci-dessus décrivait parfaitement la situation, on se doit de signaler que depuis lors, l'activité du chantier a subi quelque peu les effets de la récession.
Écrit en 1993; ceci souligne donc le fait que les fluctuations d'activité castorienne et leur éventuel déplacement, ne permettent pas à un texte d'être longtemps fidèlement descriptif
*10: agréable ruisseau toujours volubile dans son lit encombré de roches.
*11: dès la sortie du sous-bois, on peut fixer en mémoire ou figer sur pellicule la parfaite perspective à trois plans qui s'offre à nous: mont 469, contreforts rocheux boisés et nappes d'eau des lacs de retenue. C'est l'affiche publicitaire par excellence pour une promotion touristique de l'Abitibi.
*12: les derniers abris sous-roches de la boucle 1; malgré peut-être une certaine saturation, on remarquera sûrement pour le premier abri, que l'un des points de portance de la roche supérieure n'est assuré que par un petit bloc; quant au dernier abri, il est tapissé d'un invitant lit de feuilles mortes.
Clic-Carte
LE SENTIER DU TRAPPEUR BOUCLE 1
(Pour lire commodément la page 3, faites un cliquer-déplacer de la carte vers la page2
Tourner la page 3 tout en conservant la carte; déplacer ensuite cette dernière vers la page 5)
Points d'intérêt; localisation, description
*1: la tourbière T ; elle se situe sur votre gauche à l'écart du sentier.
Du fait de la fragilité de ce milieu, une absence de balisage permet de limiter le nombre de visites.
Encerclé par les épinettes noires qui savent que le temps travaille pour elles pour l'atteinte du climax, cet ancien petit lac, devenu ensuite un étang puis une tourbière est en bonne voie de comblement puisque ne subsistent plus que quelques mares éparses. Sur un sol à consistance de "lit d'eau" s'épanouissent de prodigieux bouquets de sarracénies (plantes carnivores), que nous vous invitons vivement à laisser sur place. Comme cette plante se nourrit d'insectes, les amérindiens l'ont désignée sous le nom d'herbe-crapaud (Makikiotache des algonquins).
*2 : sur la droite du chemin, un panorama bucolique fermé à l'horizon par la ligne brisée des collines.
Actuellement (20 ans plus tard) la repousse forestière limite quelque peu la perspective
*3: charmant défilé planté de bouleaux entre deux zones-plateaux.
*4: ascension dans un spacieux bois de pins gris aéré par de petites esplanades. Le lac Adeline, avec un épicéa en premier plan comme faire-valoir et en toile de fond les dentelures bleutées des collines, vous font regretter d'avoir oublié votre appareil photographique. L'accès au paysage formé par la formidable barrière des Kékéko, surplombant une vieille cédrière inondée par un lac de castor, peut nous faire aussi douter un instant que nous ne sommes qu'à 12 km de Rouyn-Noranda.
*5: dominant sans concession la plaine des lacs, Adeline et Hélène, la masse compacte et dénudée d'une forteresse rocheuse à l'assaut de laquelle montent différentes ruelles dont la visite s'est naturellement imposée.