Description détaillée:
Si l'atteinte de la station de ski ne pose aucun problème en soi, la trop
grande discrétion des amorces de la piste fait que l'on peut aisément en manquer les entrées. Or comme à partir de la station on peut aussi bien aborder
la piste en partant vers la droite (vers l'est ) que vers la gauche, la
description détaillée du parcours sera structurée selon 2 scénarios:
- parcours de la boucle que constitue la piste, dans le sens horaire c'est à dire en se dirigeant au départ vers l'ouest ou vers sa gauche quand on fait face à la pente de ski; consulter le texte qui suit;
- parcours selon le sens inverse ou trigonométrique avec
un départ initial vers l'est ou vers sa droite; consulter:
visite
guidée 2
Parcours selon le sens horaire:
assure au promeneur un crescendo savamment dosé
en termes de réchauffement musculaire et une bonne perspective topographique
avant l'ascension du K2:
kanasutrapose 01
Passant d'abord à proximité de la base du remonte-pente, on se dirige ensuite vers l'arrière des petits baraquements qui font office d'atelier et d'entrepôt. Là s'amorce une route de terre qui ceinture les Monts Kanasuta jusqu'aux abords du lac Dasserat. Une pancarte annonciatrice de la Yol vous conforte dans votre option. Avec cette route qui flanquée de trembles et de bouleaux s'apparente plus à une paisible avenue qu'à une chemin forestier, c'est donc fort bourgeoisement que débute la promenade. Cependant, bientôt sur votre droite on vous invite à quitter cette route et à pénétrer dans le bois Entrée E3
Une montée plutôt amicale vous permet de rejoindre le lit encastré d'un petit ruisseau et une fourche où sont offertes 2 directions:
N'hésitez pas: Kanasutorama (point C), où vous
attend après une montée gracieuse et coopérante l'un des plus beaux panoramas
de l'Abitibi avec une exclamative ouverture de 180o depuis l'archipel des îles du Lac Dasserat
kanasutra pose 03, voie de transit obligatoire de toutes les expéditions nordiques des
siècles passés, jusqu'à la magique perspective
des 2 monts Kanasuta qui ont séduit les chamanes, toujours soucieux comme tout bon religieux, de soigner la mise en scène pour aider à l'élévation des âmes.
Retour au carrefour où vous empruntez sur votre gauche, une large et déplaisante percée de chantier due à la prospection
d'une compagnie de forage et qui vous ramène à la route de terre (point P). Vous pouvez alors:
. soit revenir à la station de ski en passant par Val Canyon et sa singulière et seyante unilatéralité,
constituée d'une vallée, adossée à l'abrupte muraille flanquant la paroi ouest de la montagne de ski;
. soit continuer, en vous dirigeant vers le lac Entremont et le sommet du K2.
Dans ce dernier cas vous prenez la route à gauche et empruntez presqu'aussitôt le
large chemin qui s'ouvre sur votre droite et qui vous conduira jusqu'au lac Entremont;
en arrivant sur sa rive vous apercevrez en contrebas la station de pompage pour les canons à neige artificielle
et juste en face, ce qui fut le site d'un relais-refuge de ski de fond (point D).
Pour rejoindre cette zone vous suivrez le large chemin de squad qui longe le lac; jouxtant la masure et ses annexes
vous rencontrerez de nouvelles pancartes indiquant le menu restant et les temps de marche
Le lac Entremont, édifié par les castors il y a fort longtemps et toujours sous leur contrôle et côtoie une bétulaie assez exemplaire.
kanasutra pose 04
Le spacieux chemin de squad pourra être suivi dès que l'on quitte la zone occupée.
Vous longerez à une certaine distance le lac Entremont puis vous vous en
éloignerez pour franchir un petit sursaut de relief et aboutir au ruisseau déversoir du lac de retenue du
Val Entremont; le paysage, dans son splendide et sauvage isolement ne manque pas de grandeur.
Après une courte et anodine montée vous parvenez à un
embranchement officialisé par la présence de pancartes point L : sur votre droite c'est
la caillasse d'enfer (ce sera éventuellement pour plus tard); vous montez donc à gauche
puisqu'il vous faut aller jusqu'au sommet du K2 (point F). Avant
de parvenir en ce point où se dressait anciennement la tour des gardes-feux, vous noterez peut-être la présence de quelques reliquats historiques dus à l'occupation de ces derniers: un trou d'eau, dallé et moussu
pouvant dans des jours meilleurs avoir servi de citerne naturelle, l'amorce de
l'ancien sentier descendant vers le lac Dasserat, de sommaires marches de pierre
banalisant le dernier raidillon, au sommet duquel, après avoir tourné à gauche
au pied de l'épinette blanche-sentinelle, gît (gisait devrait-on dire) l'un des rares tronçons de
la ligne télégraphique devant signaler les incendies. Après, la
vertigineuse panoramique-est avec dans le lointain: les incontournables contours des collines Kékéko, autre haut lieu de la rando abitibienne.
À partir du sommet, vers la gauche et signalée par une pancarte:
l'échappée vers le sud et le Lac Opasatica est aussi pas mal ébouriffante.
Quant au panorama-vedette de la page d'accueil vous l'atteindrez en suivant les rubans, vers la droite, à partir de la deuxième pancarte.
En passant; à propos du K2, quelques anciens le nomme encore:"la montagne du lion"; la désignation ne manque pas de panache mais on cherche vainement la crinière. Si l'envie de dominer un paysage depuis la cabine d'observation d'une ancienne tour à feu vous tenaille, vous en trouverez une, parfaitement entretenue, dans le "ghost range ", au sud du lac Abitibi.
Du sommet (point F) au point H, 2 parcours possibles.
Parcours direct F-H : partant du panorama-vedette et restant dans la zone sommitale, on suit le rebord ouest; louvoyant entre les massifs de genévriers, une piste bien balisée maintient un lien panoramique privilégié. En parvenant vers l'extrémité sud et son abrupt, repérez les rubans oranges localisant la zone la plus propice pour une descente sans histoire vers la base du K2 .(point H )
Parcours FLGH : par contre si l'étrange et l'ardu vous intéressent alors, revenez sur vos pas et
à la base de l'escalier de pierres continuez sur la gauche afin de revenir à l'embranchement L Optez une nouvelle fois pour la gauche gauche.
S'étale alors devant vous la bien nommée, la caillasse d'enfer (point G):
kanasutra pose 06
Il s'agit d'une chaussée d'éboulis grandiosement chaotique et dont on ne voit pas la fin.
En fait sa très laborieuse et très concentrée traversée ne demande pas plus de 10 à 15 minutes. Certains ont estimé que ça
valait le détour; nous vous laissons vous-même juger du sens exact qu'il faut accorder à cette appréciation.
Une chose est certaine, il n'est pas recommandé de l'emprunter un jour de pluie car l'adhérence semelle-roche étant assez
faible et le nombre de trous assez élevé, le risque d'entorse n'est pas négligeable. Pour réduire ce dernier n'hésitez
pas à entamer une régression évolutive en passant parfois du stade bipède à celui de quadrupède. La posture
tripède avec bâton de marche reste un heureux compromis.
Laissant derrière vous cette convulsion rocheuse,vous rejoignez au (point H) le sentier
ayant longé le versant Est et entreprenez maintenant la descente vers la station de ski en traversant d'abord une
courte pinède, puis un bois de feuillus; au point J on vous invite à aller découvrir, un lac créé par
les castors dans les années 80 et qui a maintenant atteint une rayonnante maturité:
le lac discret
Renouant avec la descente vous pénétrez alors dans un petit couloir rocheux, agrémenté parfois d'un ruisseau
glissant le long de la paroi; gravissant sur votre droite quelques marches vous débouchez dans un bois de pins gris,
bientôt suivi de franges boisées ou alternent bouleaux et épinettes et enfin dans un espace suffisamment ouvert pour
apprécier la perspective du tapis boréal qu'offrent les lichens; voir à cet effet la photo:
kanasutra pose 07
Vous êtes maintenant très près de la piste de ski qui vous permettra de rejoindre
la station; advenant donc qu'une absence de balises vous fasse quelque peu
hésiter, continuez donc votre progression vers l'ouest afin de déboucher sur la
piste en question; la descendre jusqu'à la station ne pose naturellement aucune
difficulté.
Cependant un honnête balisage devrait vous permettre de repérer la
fourche séparant la piste de sortie d'hiver (afin d'assurer une heureuse
séparation entre raquetteurs et skieurs) qui se terminera en E1, de celle
pouvant être empruntée en été qui après avoir frôlé un refuge débouchera sur la
piste de ski, en E2.
Si vous pensez que l'option qui consiste à s'attaquer d'abord
à l'ascension du K2 est plus conforme à votre tempérament, alors consultez la
" visite
guidée 2".