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SENTIER DU RÉFLECTEUR ET LIGNE DU PROSPECTEUR
Durée: 2 h à 2 h 30
Difficulté: une pente assez raide

Commentaires
Cette promenade, assez courte, permet d'atteindre la "pancarte" des Kékéko, que tout le monde a vue de loin et rêve de voir de près; qui n'est, ni un panneau publicitaire, ni un radar pour OVNI, ni un écran de cinéparc tout-terrain, mais un réflecteur de micro-ondes de l'Hydro-Québec, à vocation téléphonique, reliant "visuellement" les antennes émettrices et réceptrices des stations de Rouyn-Noranda et de Pandora. Enfin, toujours soucieux de vous assurer la plus grande accessibilité possible au massif kékékien, nous vous proposons comme axe-retour une ligne de prospection, qui malgré son manque initial de vocation touristique, n'est pas avare d'agréables surprises.

Durée et degré de difficulté
Temps: 2 h toujours sans tenir compte des arrêts, votre aire de stationnement se situant au niveau de la toute 391. À moins que l'on fasse un pique-nique, si le temps le permet, la somme de tous les arrêts ne devrait pas dépasser de 30 à 45 minutes. Ce parcours est fort facile dans son ensemble à l'exception d'une pente assez marquée mais non dangereuse à moins qu'elle soit spectaculairement glacée. Il faut aussi signaler, peu après, un petit éboulis formé de morceaux de roches aux angles assez aigus.

Conditions météorologiques les plus défavorables pour son parcours
Brouillard et vent froid; l'un masque le panorama qui est l'exaltante rétribution de cette promenade; l'autre transforme l'observation de ce même panorama en un acte de stoïcisme a cause de l'absence d'une végétation protectrice.

Le panorama
Contre toute attente, ce n'est pas depuis le site du réflecteur, où mis à part ce dernier, il n'y a strictement rien à voir, que l'on embrassera le mieux le panorama, mais depuis le rebord extérieur de la colline 485 (zone culminante du massif).La vue, assez grandiose, englobera le lac Beauchastel Sud-Est), le lac Montbeillard et le village de Beaudry (Sud).
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Enfin vers le Sud-Ouest, l'imposante série des falaises Haiken que l'on pourra relocaliser vers le bas de la carte. Leur dénivellation hectométrique est visitée par le sentier de la Falaise. À cet ensemble panoramique viendra s'ajouter, selon une direction Ouest, la silhouette caractéristique du mont Chaudron, dans l'alignement de la vallée du lac Hector.

Essences forestières
Tandis qu'au sommet de la colline il s'agit principalement d'une végétation arbustive de repousse où les pins restent les plus notables (les troncs de quelques vieux exemplaires, morts sur pied, dominent encore la situation), on trouvera en contrebas principalement des feuillus, bouleaux, trembles, érables, merisiers mêlés avec quelques thuyas et épinettes, donc un éventail fort classique du peuplement forestier abitibien; quant au point final de la ligne du prospecteur, il s'agira d'une remarquable ponctuation, puisque jouxtant une véritable cédrière, nous aurons un pin blanc fort respectable, juste à côté de la route qui mène au lac Despériers.

Qualité du sentier
Sec et rocheux sur la majorité du parcours.

Description du parcours ABCDEFA Voir la carte
On emprunte donc le chemin de terre qui mène au lac Despériers et à peu près 450 m après avoir traversé la ligne de transmission de l'Hydro-Québec, on apercevra sur la droite, l'entrée du sentier du Réflecteur (point A ). Étroite sente qui s'insinue d'abord dans un bosquet de thuyas avant de prendre un peu plus d'aise et de déclivité dans la bétulaie qui fait suite. On remarquera sur la gauche, avant d'entamer la côte, une agéable et discrète composition: muraille et boqueteau d'épinettes.

Montée assez directe, passage par une zone d'éboulis du contrefort rocheux qui ceinture toute la colline, et ensuite accès au panorama à partir d'un observatoire immanquable qui voisine avec un jeune et vigoureux pin blanc.
Quand saturé d'espace on renoue avec le chemin, ce sera pour atteindre rapidement le sommet marqué par un cairn (point B ).Cette balise pierreuse devrait indiquer l'arrivée sur votre gauche de la ligne du Prospecteur qui pourra être empruntée au retour. suite
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Clic-Carte

croquis On continue sur le plateau et après quelques louvoiements, on atteint le réflecteur (point C ). Actuellement le réflecteur a été remplacé par une tour d'observation, baptisée avec justesse: le nid de l'épervier .
De retour au cairn, traverser en prenant à droite, l'espace ouvert qui vous sépare de la ligne du prospecteur (rubans bleus et oranges). Bois de résineux (pins et ensuite épinettes) remplacé par une couverture de feuillus (érables, merisiers et bouleaux) dès que l'on atteint une zone plus basse, d'altitude à peu près constante. Quelques piquets de jalonnement et traversée d'un ruisselet qui, lorsqu'il est alimenté, se jette dans le ruisseau Despériers au point F ; ce même ruisselet peut parfois, notamment en période de fonte, inonder copieusement une bonne section du sentier. Le bois devient plus digne d'attention et selon cette perspective on remarquera la taille épanouie de quelques épinettes et un curieux ménage à trois, formé de 2 érables et d'un bouleau.

On amorce bientôt une descente bordée d'épinettes et de thuyas et l'on quitte alors la ligne de coupe suivie jusqu'ici, par la gauche, pour parvenir à une fourche (zone du point D ). Nous vous conseillons d'emprunter la branche droite qui rallie le petit lac de retenue dont l'origine est due à un barrage de castor (B.C. sur la carte). Thuyas toujours de la partie, on traverse le B.C. , à proximité duquel se profile un superbe et séculaire pin blanc et l'on se retouve soudainement sur la route de terre au point

Le programme de votre journée vous appartenant, nous interrompons là notre prose accompagnatrice.
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