Description du parcours ABCDEFGHICBA
Du point
A (proche de la petite mare du sentier des Remparts) au point
B on traversera un bois de feuillus n'offrant rien de notable. Dans la zone du point
B on rejoint le bord supérieur de la falaise et jusqu'en
D
vous serez sans cesse sollicité par l'ampleur du panorama qui s'agence autour du lac Beauchastel. C'est certainement l'une des plus belles sorties "grand-angle" que vous puissiez faire dans la région de Rouyn-Noranda.
Au point
C , vous descendrez dans une petite ravine au fond de laquelle coule discrètement un ruisseau. La discrétion de ce dernier est totale en été comme en hiver; ce n'est qu'au printemps ou en automne que l'on a quelque chance de l'apercevoir.
Suivant le lit du ruisseau, vous parvenez bientôt à une fourche: devant vous s'ouvre la brèche qui plonge littéralement vers le point
I , tandis qu'à droite le sentier remonte pour renouer avec son périple panoramique en direction du point
D . C'est cette dernière direction que vous empruntez. Progressivement les feuillus vont céder le terrain aux épicéas et c'est bientôt dans de ravissants boqueteaux de pins gris et d'épinettes que vous évoluerez.
À signaler: une petite bifurcation sur la gauche du sentier, mène à un point d'observation assez vertigineux. Dès que vous quitterez le couvert des pins gris, vous amorcerez la descente (zone du point
D ).
Accédant à un chemin en corniche où la vue sur la paroi de la falaise est assez saisissante, vous entamerez bientôt un couloir de descente surplombé d'auvents rocheux. À la sortie du couloir (point
E ), vous tournez vers la gauche pour suivre la section du chemin qui se faufile à la base de la falaise avec tout d'abord la zone
F ou zone des grottes: voir le détail sur le croquis.
Nouvelle division du sentier pour une assez courte distance (cinquantaine de mètres); la branche de gauche (assez acrobatique) permet d'aller jeter un coup d'oeil à la grotte d'Albert; glissez-vous dans l'abri en liant souplement Masse et Energie; la branche de droite, plus facile, permet une approche progressive du "temple" au Dieu Kêkêk ou Dieu Épervier. Les deux branches du sentier se rejoignent à l'entrée. Nous vous laissons y pénétrer...
Quittant
G2 et franchissant peu après un petit saut rocheux (une corde est là pour éventuellement vous aider), vous accèderez à deux cavités intéressantes: l'une se présente comme l'abri idéal pour attendre la fin d'un orage ou d'une tourmente de neige, l'autre, avec notamment en hiver ses tentures acérées de glace, comme un lieu mystique qui ferait les délices de tout anachorète en anorak.
Après une courte descente, on passe à côté de "l'arrêt d'autobus", formé de 2 blocs en délit (feuillets rocheux superposés) sur lesquels repose un bloc massif; l'ensemble encadre hivernalement une cascade figée.
Progressant à peu près à la même altitude, on arrivera au point
G où toute la paroi, en hiver, disparaît sous un manteau de glace rehaussé de festons et de multiples dentelures. La facture est classique mais les dimensions sont notables.
Peu après, le sentier amorce une descente, passant incidemment sous un abri et axe ensuite son cheminement sur une intéressante succession de pins blancs, avec quelques circonvolutions permettant de passer à proximité d'abris sous roche assez sommaires mais dont la disposition, sans cesse renouvelée, soutient l'intérêt (zone
H ).
Grimpant progressivement, on rejoint vers le point
I la base de la brèche d'accès au sommet de la falaise; de là, lentement, parfois péniblement et en hiver prudemment, on se hisse jusqu'au point
C . La pente est très prononcée mais ce n'est pas la "Voie Jackson". Pour vous assister dans les derniers mètres, on a installé une corde qui n'est réellement utile qu'en hiver, afin de franchir une zone glacée, donc particulièrement glissante.
Enfin trajet retour
CBA .
TABLE DES MATIÈRES