1 trappeur
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LE SENTIER DU TRAPPEUR BOUCLE 2

Points d'intérêt; localisation, description
*13: peu après la traversée de la ligne de haute tension, une muraille notamment fracturée par deux couloirs-crevasses à la découpe peu commune.

*14: nous retrouvons l'ancienne piste du trappeur qui, avec une intuition touristique inattendue, emprunte le cours d'un couloir rocheux qui donne une touche intimiste et rassurante à notre promenade.

*15: une curiosité (la ruelle du ru), qui au moment de la fonte des neiges accueille peut-être un petit torrent. Il faut remonter le lit du ruisseau encadré de murailles abruptes pour découvrir un peu plus en amont, une ébauche de canyon qui évoque les évacuateurs de crues des rivières harnachées. Quel songe grandiose hante ce petit ruisseau qui ne survit pas aux chaleurs de l'été?

*16: abri sous-roche bien en retrait, sombre et quelque peu mystérieux. L'endroit semble propice pour quelques dévotions chamanistes.

*17: la "grande muraille" au pied de laquelle le sentier s'offre un parcours sans faute.

*18: autre abri au fond d'un renfoncement.

*19: abri élaboré avec double entrée, puits de lumière et terrasse; une véritable source d'inspiration architecturale; en tout cas, les porcs-épics apprécient.

*20: depuis le sommet arrondi d'une élévation rocheuse hérissée de pins gris, nous pouvons une nouvelle fois, contempler le panorama qui flanque la zone Nord du massif des Kékéko.

*21: nous maintenant à l'altitude 256, nous flânons dans un bois très clairsemé de pins gris. Promenade agréable et reposante.

*22: idéal promontoire rocheux, surplombant un lac de castor. Pourrait s'avérer un excellent observatoire des activités fauniques liées à ce genre de milieu.

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Clic-Carte

*23: deux imposants bouleaux jaunes et une petite cascade qui jaillit depuis la base d'une roche (hors-service en été), ponctuent le cours du ruisseau qui alimente le lac de castor en contrebas.

Description détaillée du parcours P2-FG-boucle 2
Vous suivrez au départ un chemin de terre dont l'entrée est sur la droite quand on fait face à l'aire de stationnement, et qui grimpe assez progressivement dans une large tremblaie. Lorsque le chemin se divise en deux voies, prenez celle de droite (direction Nord), la voie de gauche, quant à elle..se perd dans la nature. Après approximativement cinq minutes de marche, sur votre gauche, débute le sentier du Trappeur (point F ). Jusqu'à la ligne de haute tension, vous allez parcourir un paysage dénudé, rehaussé tout de même ça et là de beaux boqueteaux, notamment de pins rouges et blancs. Côté restauration estivale on se doit de signaler la présence d'amélanchiers et de bleuets.

Avant d'entreprendre la traversée de la zone de la ligne de transmission de l'Hydro-Québec, une pancarte vous invite à accéder au panorama 270 (voir la carte). Nous l'avons baptisé ainsi car il offre un spectaculaire champ de vision de 270deg. Pour l'atteindre, il vous suffira de vous diriger vers le pylone que l'on aperçoit sur la gauche, au sommet du seuil rocheux. En face de ce pylone, vous suivrez une piste fort nette, et ensuite un petit sentier qui débouchera bientôt dans l'espace aérien du belvédère.

Retour à la pancarte invitant à la visite du panorama 270 et traversée de la ligne de haute tension en suivant les rubans accrochés aux quelques arbustes résistant au traitement défoliant de l'Hydro-Québec. La direction de traversée est légèrement oblique, vers la gauche, et l'on monte ensuite dans un bois spacieusement ouvert par de petites clairières rocheuses. Cette ascension assez courte nous amène au premier groupe rocheux où vous remarquerez dès le début, les 2 couloirs-crevasses 13 . Ce sera près d'un éboulis que l'on s'éloignera de la muraille longée jusque là, et après avoir cheminé sur une zone-plateau assez bien fournie en bleuets, on descendra doucement dans une forêt de peuplements mélangés où le sentier rejoint des espaces couverts de fougères. La composition est simple mais ne manque pas de séduction. suite
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Clic-Carte

Au point G, on amorcera la boucle 2 en empruntant vers la gauche la vieille piste du trappeur qui remonte le fort engageant couloir 14 .
Peu après la sortie de ce dernier, on remonte le lit du ruisseau qui, sans complexe, s'est offert un canyon à son échelle *15 . Ne pas manquer de grimper d'une trentaine de mètres pour y jeter un coup d'œil ébahi.
On renoue avec le sentier et on aboutit à une nouvelle création au charme teinté de mystère; l'abri sous roche *16 . On progresse à travers l'érablière à bouleaux jusqu'à la grande muraille *17 que le sentier longe de très près. La formation rocheuse finissant par être en mal d'inspiration architecturale, on s'en éloigne pour entamer une section essentiellement sylvestre. Ce sera après avoir traversé une deuxième terrasse rocheuse que l'on retrouvera la muraille qui nous réservait encore un autre abri sous roche en *18 et une très originale demeure de porc-épic en *19 . Juste après, on vous invite à suivre de sinueux couloirs qui tailladent la masse rocheuse; vous pouvez toujours décliner l'invitation en longeant simplement vers l'extérieur. À quelque distance, une belle amorce de golée qui doit elle aussi reprendre vie lors de la fonte printanière; encore quelques pans de muraille, quelques parois et l'on s'éloigne du pied du mont du "Réflecteur" pour traverser un lit de roches et rejoindre de nouveau la vieille sente du trappeur au point E .

À gauche, c'est la portion EC avec le lac Despériers et la boucle 1, à droite, c'est la continuité de la boucle 2. On oblique donc à droite, poursuivant notre visite de l'érablière à bouleaux. À un certain moment, sur la gauche (point H), on a une bretelle de raccordement qui descend vers les lacs de castor et qui rejoint la boucle 1. On peut toujours décider d'aller pique-niquer au bord des lacs de castor. La rive Nord de ces lacs étant la plus accueillante et la plus exposée.

Du point H, on continue la boucle 2 en suivant un peu en pointillé le tracé du trappeur que l'on devra à un certain moment délaisser pour rejoindre sur la gauche un affleurement rocheux planté d'épinettes noires et de pins gris; traversée de l'affleurement, légère descente dans un petit défilé puis remontée vers la gauche jusqu'au panorama *20 . Après les résineux, l'érablière se rétablit mais pour fort peu de temps, car accédant au plateau 256, on entre dans une pinède (pins gris) très clairsemée qui, lors de l'établissement du sentier a nécessité fort peu de travail de coupe *21 .

TABLE DES MATIÈRES

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Durant la traversée du plateau on pourra remarquer, à petite échelle une roche ronde et blanche impeccablement fendue par le gel, à grande échelle sur la droite, la majesté des collines.
Délaissant l'altitude 256, on descend vers le promontoire *22 par de vastes esplanades rocheuses et d'agréables sous-bois où poussent des fougères. Quittant *22 (après une halte plus ou moins prolongée), on descend par un bois de feuillus où bientôt dominent les fûts lisses et élancés de très beaux trembles (jeunes alors... ). Plus torturés mais tout aussi spectaculaires, les deux bouleaux jaunes qui veillent sur le ruisseau du site *23. Un petit coup d'œil à la cascade de résurgence quand le régime des pluies l'autorise. Traversée d'un petit champ de roches et en haut d'une courte côte, on retrouve le tronçon de la piste du trappeur qui ferme la boucle 2 au point G.

Tournant à gauche, vous reparcourrez la section GFP2 qui vous sépare maintenant de votre véhicule. hutte de castor
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